2023-08-01

Indice d’écart entre les sexes (année 2023) : le Japon occupe la 125e place

Presque le même indice que l’an dernier et le classement le plus bas jamais enregistré

Le Forum Economique Mondial a publié en juin l’indice d’écart entre les sexes, qui quantifie l’état de l’égalité homme/femme dans le monde en 2023. Le score global du Japon, pratiquement égal à celui de l’an passé, est de 0,647, soit la 125e place sur 146 pays étudiés (le score le plus faible du G7). Le Japon a perdu 9 places par rapport à l’an dernier et se retrouve au classement le plus bas jamais enregistré. En première place, l’Islande dont le score global est de 0,912.

L’indice d’écart entre les sexes indique le ratio femme/homme et calcule leur score dans 4 domaines : économie, éducation, santé et politique ; la moyenne du score obtenu est notée de 0 (inégalité totale) à 1 (égalité totale).

 

Niveau faible dans les domaines de l’économie et de la politique

Si l’on examine la situation homme/femme domaine par domaine, on obtient des résultats élevés pour l’éducation avec 0,997 (47e place) (taux d’alphabétisation et de scolarisation) et pour la santé avec 0,973 (59e place) (pourcentage de chaque sexe à la naissance et espérance de vie en bonne santé). Toutefois, pour l’économie (taux de participation de la population active, écart salarial pour le même travail, ratio des cadres, etc.), le taux est de 0,561 (123e place) ; en politique (ratio parlementaires/ministres, etc.), le taux tombe à 0,057 (138e place). Ces deux taux sont faibles comparés aux autres pays et démontrent bien l’existence d’une différence entre hommes et femmes.

 

30 % de femmes administratrices à l’horizon 2030

En juin, et pour supprimer l’inégalité des sexes dans le domaine de l’économie, le Gouvernement a annoncé une “Politique prioritaire pour l’autonomie des femmes (activité et participation à égalité des femmes et des hommes)”. Pour les sociétés cotées à la Bourse de Tokyo, section Prime Market, le Premier Ministre Kishida a ainsi donné pour objectif d’atteindre au moins la nomination d’une femme administratrice par société d’ici 2025, pour que ce chiffre devienne 30 % d’ici 2030. Le Gouvernement favorise en outre le développement et l’accompagnement des femmes entrepreneurs, le développement des ressources humaines numériques pour les femmes, ainsi que la promotion des reconversions féminines.

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